Le CERME peut continuer de prétendre à son titre de « Centre d’Excellence »
04
Mai
Prof. Cheikh Mohamed Fadel Kébé, enseignant chercheur à l’Ecole Supérieure Polytechnique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal) se dit satisfait de l’évolution constatée dans les résultats obtenus par le Centre d'Excellence pour la Régional pour la Maîtrise de l’Electricité (CERME) basé à l’Université de Lomé (Togo).
Expert de la Banque Mondiale et de l’AUA désigné pour accompagner la mise en œuvre de ce projet, il vient de finir une mission d’évaluation à Lomé, conjointement menée avec le Chargé de Mission Internationale (CMI) pour le CERME, et Directeur de l’École d’ingénierie, de l’Université de Québec Trois Rivières (UQTR), le Prof. Kodjo Agbossou.
Cette mission d’évaluation s’est déroulée du 22 au 30 avril 2024 et a permis de mettre en lumière les progrès réalisés par le CERME dans divers domaines, notamment la formation, la recherche et la structuration institutionnelle.
Le Professeur Kébé a en effet souligné l'efficacité des efforts déployés par l’équipe de gestion du projet CERME, relevant « une augmentation notable des taux de décaissement et d'activité réalisées ». Ce taux est passé de 20 à 30% lors d’une précédente évaluation, à 79 % actuellement.
« Il y a quelques temps, le centre était sur des taux de décaissement, ou des taux d'activités réalisés autour de 20 à 30%. Aujourd'hui, alors qu’on va vers un workshop, le 11ème aux Iles Maurice, nous sommes heureux de constater que sur l'état des résultats, le CERME est au-delà de 75% », a indiqué Prof. Cheikh Mohamed Fadel Kébé.
Avec ce bon travail qui a été fait, et les résultats satisfaisants obtenus, l’expert sénégalais affirme qu’à l’étape actuelle, CERME peut continuer de prétendre à son titre de « Centre d’Excellence ».
« Il faut réaliser tout de même qu'à un moment, on a dû restructurer les activités du CERME pour nous permettre de pouvoir mieux délivrer. Toutefois, au regard des résultats, il va sans dire que le CERME peut continuer et prétendre avoir ce titre de centre d'excellence » a ajouté Prof. Kébé.
Encore des défis
Cependant, malgré ces succès, l’expert de la Banque Mondiale et de l’AUA reconnaît l'existence de défis persistants, auxquels le CERME doit faire face pour atteindre ses objectifs ambitieux.
Parmi ces défis figurent notamment la nécessité de poursuivre l’accréditation des formations proposées par le centre, ainsi que d'accroître le nombre de publications scientifiques. Bien que des progrès aient été réalisés dans ces deux domaines, avec l'accréditation du Haut conseil pour l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieurs (HCÉRES) du Master Professionnel Génie Electrique proposé par le CERME et la publication de vingt-trois articles, il reste encore du travail à accomplir pour se maintenir dans la vision des centres d'excellence, a rappelé Prof. Kébé.
L'un des éléments clés justement, dans la résolution de ces défis a-t-il relevé, est la collaboration avec des partenaires internationaux, tels que le Professeur Agbossou Kodjo de l'Université du Québec Trois-Rivières, qui « apporte un soutien précieux à la structuration de la recherche au sein du CERME ».
Les deux missions ont permis enfin, d'identifier des clusters de recherches, qui sont en plein sur les thématiques du centre. Des clusters où vont collaborer « des enseignants de la faculté des sciences (des physiciens), et ceux qui sont dans le domaine du génie ». Enfin, pour corroborer tout ça, un fonds de 121 000 dollars a été mis en place, pour « répondre aux besoins de financement des projets de recherche et de garantir la pérennité du centre à long terme ».
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